mercredi 8 septembre 2010

Volcans, Italie - Equateur

 L'ETNA - 07-2006


Mon tout premier volcan (actif bien sur, sinon on a affaire à une vulgaire montagne), l'Etna en juillet 2006, 3330 mètres. Pas de guide donc pas de lave...trop risqué. L'Etna est un "volcan rouge" aux éruptions effusives relativement calmes et émettant des laves fluides sous la forme de coulées. Un volcan de point chaud.






Le temps sur l'est de la Sicile est presque toujours brumeux à cause des gaz du volcan.





Photo prise sur la lune en fait!




















Attention, le gaz est toxique. Ça pu l'œuf pourri, on a vite des vertiges.


Le bord du cratère, il y en a 3 grands sur l'Etna.



Le sol est si chaud qu'il devient insupportable de rester assis plus de quelques minutes.














Téléférique reconstruit trois fois déjà, les coulées descendent souvent jusqu'à Nicosie.



Les îles eoliennes - 09-2008

Bon, le stromboli, pas fait car interdit sans guide, simple récupération de son attrait touristique par la mafia pour du business, le chemin est fléché avec 400 mètres de dénivelé facile et le guide coute une fortune!! J'ai fait les autres iles dont un volcan acheté, oui acheté! par un connard de mafieu qui fait taxé la monté!!!!!! vive l'Italie! ya une guérite sur le chemin avec un mec qui t'explique que tout peut se vendre mais pourquoi suivre un chemin tracé par des crétins?

Donc par derrière, ca donne ça, le volcan Vulcano


















Les gaz sortant des petites cheminées sont brulant






















 Aliculdi et Filicudi






 Les plages de sable noir de Salina



et le Stromboli...
 Il est le seul où l'on peut voir de la lave facilement, c'est pour ça qu'ils font payer, ils ont achetés la lave et toute la planète...





Les géants d'Equateur - 02-2009


Le pays des contrastes et des volcans. Un temps londonien règne dans les Andes, froid, brouillard, crachin, on y voit rien la majeur partie de l'année, je suis passé à coté du plus haut volcan actif du monde pendant une semaine sans le voir. Mais putain qu'on est haut! Quito est à 2850 mètres d'altitude et il n'est pas rare de dormir dans des villages à 4000mètres et passer ses nuits à faire des cauchemars.


Il y a trois volcans qui dominent Quito dont un actif. Pour m'acclimater j'ai choisi le Rucu Pichincha à 4696mètres... rien vu, je reviens avec un sacré mal de crane pour être monté trop vite.


Quito



un volcan éteint!! oui. mais bon ce cratère est vraiment impressionnant!
Quilotoa, 3km de diamètre






























Le Parc du Sangay

Les esprits veillent dans le parc du Sangay d'après les Quechuas, ils se manifestent dans le paysage, comme sur ma photo...
Il y aurait un trésor perdu d'un conquistador dans ce parc, des fous cherchent toujours.






ma maison


dormir à 4100 mètres provoque d'important trouble du sommeil et la température descend sous zero.

et voici le Sangay (5294m) vu depuis les portes de l'Amazonie équatorienne 3000 mètres plus bas que ce matin, un autre monde...



Le Tungurahua - 5023 mètres,

Stratovolcan explosif en éruption quasi permanente depuis 1999, il est l'un des volcans les plus menaçant d'Equateur.
http://lebesnec.free.fr/tungurahua_taschler_big.jpg

Banos est à 1800 mètres d'altitude, 3200 mètres à gravir, je fais le pari d'être de retour demain soir.


Vue depuis riobamba



Le chemin monte tout droit, il est très étroit, gras et boueux, les arbres autour forment une sorte de voute naturel et par endroit, on rentre carrément dans des tunnels végétaux





Le couvert végétal s'écarte enfin sur le géant, les explosions éjectent de la cendre sur des kilomètres.


7h pour arriver aux refuges à 3800 mètres, épuisé, le souffle trop court.
Le premier refuge est détruit par des roches volcaniques, le second est encore valable.
On peut voir le Cotopaxi (5897m) 


et le Chimborazo (6268m)


Je n'ai pas dormi de la nuit à cause du grondement inquiétant des explosions et des mini tremblement de terre.


L'ascension finale dans le brouillard, je vois rien, chaque pas demande un travail sur soi énorme, le vent est glacial et les explosions sont assourdissantes. Je consulte ma boussole tout les 50 mètres pour ne pas me retrouver dans la zone dangereuse.


Après 10h30 de monté totale, j'arrive en vu du sommet, plus que 30 mètres, je suis à 5000, j'entends des éboulements, une explosion trop proche et des blocs de roche tombant à proximité. J'ai l'impression que la montagne est vivante et qu'elle va m'engloutir, je ne veux plus continuer, je préfère rebrousser chemin. Du mauvais coté d'abord car je me dirige vers le cratère, je m'arrête net sur sa crête, une chaleur intense me brule le visage. Je vois à travers le brouillard la trainé rouge d'une coulé de lave! Impossible d'évaluer la distance. Je dévale la pente dans la cendre comme un fou de l'autre coté et me perd une heure dans le brouillard.

Je fonce jusqu'à Banos en 4h30 non stop poussé par les hurlements du volcan.
48h plus tard, une explosion recouvrira son sommet...

Ça suffit les volcans et le froid, je redescend en Amazonie, pour l'humidité, les insectes et la sueur.


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